Anatomie palpatoire et fissuration osseuse

18 novembre 2025

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Synthèse rapide

  • La palpation anatomique s'appuie sur la reconnaissance précise des repères osseux et musculaires.
  • La colonne vertébrale comporte des vertèbres cervicales, thoraciques, lombaires, sacrées (soudées) et coccyx, avec des courbures spécifiques.
  • La position de référence en anatomie est la position anatomique standard (debout, bras le long du corps, paumes en supination).
  • La palpation vise à reconnaître les structures osseuses principales : processus épineux, crête iliaque, épines iliatiques, sacrum, etc.
  • La musculation et les insertions musculaires sont essentielles pour identifier les muscles et leurs actions lors de la palpation.
  • La palpation des articulations (hanche, genou, coude, poignet) nécessite de connaître les repères osseux et la technique adaptée.
  • La face dorsale et palmaire des structures osseuses ou musculaires permet une localisation précise.
  • Les techniques de palpation des tendons et muscles suivent des étapes spécifiques pour distinguer chaque structure.
  • La connaissance des déformations, pathologies ou variations anatomiques est importante pour éviter les confusions.
  • La palpation des structures nerveuses, comme le nerf ulnaire ou fibulaire, doit respecter l'anatomie profonde et superficielle.

Concepts et définitions

  • Anatomie palpatoire : étude des repères géométriques et tissus par toucher.
  • Position anatomique : sujet debout, face à l'observateur, membres joints, paumes en supination.
  • Courbures vertébrales : lordoses (concavité dorsale) et cyphoses (concavité ventrale).
  • Vertèbres : cervicales (C1-C7), thoraciques (T1-T12), lombaires (L1-L5), sacrées (soudées), coccyx (soudé).
  • Repères palpatoires : processus épineux de C7, crête iliaque, épines iliatiques, tubérosités, etc.
  • Muscles superficiels et profonds : identification par insertion, action, tension.
  • Structures nerveuses : nerf fibulaire, ulnaire, passages dans dépressions ou gouttières.

Formules, lois, principes

  • La colonne vertébrale présente des courbures en sagittal : lordoses (C, L), cyphoses (Thoracique, sacro-coccygienne).
  • La reconnaissance des processus épineux se fait par leur saillie médiane, notamment C7.
  • La position de référence facilite l'identification : debout, bras le long, paumes en supination.
  • La palpation des os stratégiques doit respecter leur localisation précise, en tenant compte des variations individuelles.
  • La technique consiste à positionner la main ou les doigts selon la structure à identifier, puis à exercer une pression douce.
  • Les muscles s'identifient par leur insertion osseuse, leur ligne d'action, tension au repos et en contraction.

Méthodes et procédures

  1. Positionner le sujet en position de référence.
  2. Identifier le repère osseux principal (ex : processus C7).
  3. Approcher la structure en suivant son trajet anatomique (ex : crête iliaque long pendant diminution de la tension musculaire).
  4. Utiliser la technique de pression douce pour repérer la surface osseuse ou musculaire.
  5. Confirmer la structure par son déplacement relatif lors des mobilisations du sujet.
  6. Identifier tendons en déplaçant doucement le tendon en tension ou en extension.
  7. Respecter une logique systématique : de surface à profondeur, de référence osseuse à structure musculaire ou nerveuse.

Exemples illustratifs

  • Palpation de la colonne vertébrale : repérer C7 en identifiant la saillie la plus proéminente en haut de la colonne.
  • Palpation du col du fémur : localiser la ligne reliant crête iliaque et tubérosité du grand trochanter.
  • Identification du tendon du biceps brachial : au-dessus du tubercule supra-glénoïdal, en léger fléchissement du bras.

Pièges et points d'attention

  • Confusion entre processus épineux et processus transverse.
  • Difficulté à différencier muscles superficiels et profonds, notamment dans la région lombaire ou de la cuisse.
  • Corriger la localisation avec la mobilité du sujet pour éviter une erreur d'identification.
  • Attention à la variation individuelle, notamment dans les insertions musculaires et osseuses.
  • Éviter la pression excessive sur les structures nerveuses ou vasculaires, notamment dans les gouttières et dépressions.
  • Ne pas confondre les structures nerveuses ou tendineuses avec les os ou muscles à proximité.

Glossaire

  • Processus épineux : saillie médiane de la vertèbre.
  • Crête iliaque : bord supérieur de l'os coxal.
  • Epines iliatiques : projections osseuses palpables sur la crête iliaque.
  • Processus coracoïde : projection de la scapula.
  • Tuberoseté : relief osseux palpable, souvent le point d’insertion musculaire.
  • Gouttière : dépression pour le passage d’un nerf ou tendon.
  • Tendon d’achille : tendon calcanéen reliant le muscle gastrocnémien à l’os.
  • Fosse : dépression osseuse ou musculaire.
  • Lordose : courbure concave vers l’arrière.
  • Cyphose : courbure convexe vers l’arrière.
  • Palpation : technique de toucher pour reconnaissance structurelle.
  • Supination/pronation : mouvements de rotation de l’avant-bras ou du pied.