Les règles d'exécution en contentieux judiciaire

19 novembre 2025

Crée tes propres fiches en 30 secondes

Colle ton cours, Revizly le transforme en résumé, fiches, flashcards et QCM.

Commencer gratuitement

Synthèse rapide

  • Les opérations d’exécution doivent respecter des règles temporelles et territoriales strictes.
  • Le commissaire de justice est responsable de la conduite des opérations, sans délégation.
  • La notification du jugement est essentielle pour lancer l’exécution, avec des voies de recours spécifiques.
  • Le débiteur poursuivi comprend l’obligation personnelle, ses héritiers, et peutêtre le couple ou le pacsé, sous conditions.
  • La protection des débiteurs inclut la suspension ou l’évasion de poursuites sous certains cas.
  • Les mesures conservatoires requièrent conditions de fond et de forme, et peuvent faire l’objet de contestations.
  • La mise en œuvre des poursuites doit reposer sur un titre exécutoire, la créance et l’identification du patrimoine.

Concepts et définitions

  • Opérations d’exécution : actes permettant la réalisation forcée ou conservatoire d’une dette.
  • Jugement : acte juridictionnel mettant fin à un litige; peut être en premier ou dernier ressort.
  • Notification : communication officielle du jugement à la partie adverse.
  • Débiteur poursuivi : personne ayant une obligation personnelle non encore exécutée.
  • Mesures conservatoires : mesures provisoires destinées à préserver le patrimoine du débiteur.
  • Saisi le JEX : saisine du juge de l’exécution pour suspendre ou contester une procédure.

Formules, lois, principes

  • Art 430 et 450 CPC : typologie des jugements (contentieux, gracieux, contradictoire, par défaut, etc.).
  • La responsabilité du commissaire de justice est engagée si actes délégués.
  • La nullité de l’acte d’exécution peut être prononcée en cas d’irrégularité.
  • La mise en œuvre des poursuites nécessite un titre exécutoire et la créance.
  • Certains débiteurs, comme les États étrangers ou diplomates, bénéficient d’immunité d’exécution.

Méthodes et procédures

  1. Fixer le moment des opérations d’exécution (sauf nécessité, autorisation du JEX).
  2. Assurer la conduite personnelle par le commissaire de justice, sans délégation.
  3. Notifier le jugement via signification ou LRAR pour faire courir les recours.
  4. Identifier le débiteur, y compris héritiers ou conjoint sous conditions.
  5. Obtenir un titre exécutoire, puis engager les poursuites.
  6. Mettre en place des mesures conservatoires si nécessaire, après contestation si besoin.
  7. Respecter les délais, notamment en saisissant le JEX pour suspendre ou contester.

Exemples illustratifs

  • Une saisie conservatoire peut être ordonnée contre un bien immobilier pour garantir la créance.
  • Le débiteur décédé peut être poursuivi par ses héritiers, après signification du titre exécutoire.
  • Une mesure d’exécution forcée peut être suspendue par le JEX si le débiteur sollicite un délai de grâce.

Pièges et points d'attention

  • L’exécution forcée ne peut pas être effectuée un dimanche ou jour férié sauf nécessité absolue.
  • La nullité d’un acte d’exécution peut survenir si le commissaire de justice délègue ses actes.
  • La notification doit être régulière, sinon l’exécution est suspendue.
  • Certains débiteurs bénéficient d’une immunité d’exécution, il faut la reconnaitre.

Glossaire

  • Commissaire de justice : ancien huissier, responsable des actes d’exécution.
  • Titre exécutoire : document permettant l’exécution forcée d’une créance.
  • Saisie : procédure d’atteinte aux biens du débiteur.
  • Mesure conservatoire : mesure provisoire pour préserver le patrimoine.
  • JEX : juge de l’exécution, chargé de la régularité des opérations.