1. Vue d'ensemble

• Étude de l’évolution des villes françaises de la Renaissance à 1815, intégrant expansion territoriale, démographie, hiérarchie urbaine, réseaux et migrations.
• La croissance urbaine est liée aux conquêtes, alliances, crises, et à la politique coloniale.
• La démographie urbaine est caractérisée par une forte natalité, mortalité élevée, féminisation, surmortalité infantile, et migrations diverses.
• La hiérarchie des villes repose sur leur importance démographique, fonctionnelle et géographique, avec des modèles continentaux et maritimes.
• Les réseaux urbains sont structurés par des pôles principaux, avec des dynamiques différenciées selon régions et fonctions.
• Migrations internes et externes influencent la croissance urbaine, avec un mouvement pendulaire entre campagne et ville, et une immigration étrangère significative.

2. Concepts clés & Éléments essentiels

• Territoire mouvant : acquisitions par guerres, mariages, conquêtes coloniales.
• Phases territoriales principales : 1477-1532 (réductions féodales), 1643-1715 (conquêtes de Louis XIV).
• Gains territoriaux majeurs : Bresse, Gex, Roussillon, Alsace, Franche-Comté, Corse, colonies en Amérique, Caraïbes, Inde.
• Démographie : croissance de 16 à 28 millions (1500-1789), population urbaine de 10% à 17,5%, pic en 1806.
• Dénombrements : début au XVIe, méthodes fiscales, registres paroissiaux, enquêtes de Vauban, Turgot, expéditions démographiques.
• Phases démographiques : croissance régulière, stagnation sous Louis XIV, reprise au XVIIIe, chute lors Révolution (ex. Toulouse -15%, Rouen -30%).
• Urbanisation géographique : Nord plus peuplé, Sud moins dense, influence relief et histoire régionale.
• Démographie urbaine : natalité élevée (~40‰), mortalité (~35‰), faible décalage, forte mortalité infantile, surmortalité urbaine.
• Fécondité : âge au mariage, pratiques contraceptives, naissances hors mariage en augmentation.
• Féminisation : plus de femmes que d’hommes en ville, surtout dans grandes agglomérations.
• Surmortalité : liée à conditions sanitaires, mise en nourrice, épidémies, famines, guerres.
• Épidémies : peste, choléra, dysenterie, typhoïde, paludisme, avec épisodes majeurs (peste 1628-1640, 1720).
• Événements exceptionnels : Saint Barthélémy (1572), guerres, Révolution, guerres napoléoniennes.
• Dénombrement urbain : difficulté de classification, seuils (2000 habitants), hiérarchie (mégalopoles, métropoles, villes moyennes, petites villes).
• Hiérarchie urbaine : Paris, Lyon, Rouen, Bordeaux, Marseille, villes régionales, petites agglomérations.
• Modèles urbains : continental (administratif, religieux, militaire), maritime (commerce, ports, échanges).
• Réseaux : modèles pyramidaux (lieux centraux), réticulaire (échanges entre villes), influence géographique.
• Migrations : internes (campagne-ville, ville-ville), externes (étrangers, colonies), pendulaires, saisonnières.
• Mouvements migratoires : croissance par immigration, départs pour colonies, émigration de protestants, migrations saisonnières.

3. Points à Haut Rendement

• Territoire français s’étend par guerres, mariages, colonisation, fin XVIe-début XVIIIe : Béarn, Gex, Corse, colonies.
• Population : 16 millions en 1500, 28 millions en 1789, 27,9 millions en 1806.
• Population urbaine : 10% en 1500, 17,5% en 1806, croissance irrégulière.
• Dénombrements : premières méthodes fiscales et paroissiales, Vauban (1686), Turgot (1774), recensement 1801.
• Croissance urbaine : forte jusqu’en 1560, stagnation sous Louis XIV, reprise après 1750, chute Révolution.
• Mortalité urbaine : 35-40‰, supérieure à la campagne, due à densité, hygiène, épidémies.
• Épidémies majeures : peste (1560-1670, 1720), choléra, dysenterie, typhoïde, paludisme.
• Migrations : courte/moyenne distance (20-25 km), longue distance (ports, colonies), migrants étrangers (Italiens, Espagnols, Hollandais).
• Fécondité : 4-5 enfants par famille, âge au mariage élevé, pratiques contraceptives, naissances hors mariage croissantes.
• Féminisation : plus de femmes que d’hommes en ville, surtout dans grandes villes.
• Abandons d’enfants : hausse au XVIIIe, refuges, mise en nourrice, mortalité infantile élevée.
• Départs : 29% des ménages de Rouen (1640-1789), émigration protestante, départs vers colonies.
• Réseaux urbains : hiérarchie pyramidale, modèles réticulaires ou centraux, influence régionale variable.
• Modèles : continental (administratif, religieux), maritime (commerce, ports).
• Urbanisation régionale : Nord plus dense, Sud plus dispersé, influence relief et histoire.
• Importance des petites villes : stabilité, rôle économique régional, résistances à la hiérarchisation.

4. Tableau de Synthèse

5. Mini-Schéma (ASCII)

Territoire
 ├─ Expansion territoriale (guerres, mariages, colonies)
 └─ Démographie
     ├─ Croissance régulière puis stagnation
     ├─ Mortalité élevée, épidémies
     ├─ Migrations (locale, étrangère, coloniale)
     └─ Structure urbaine
         ├─ Grande ville : Paris, Lyon, Rouen
         ├─ Villes moyennes : 5-10 000 hab
         └─ Petites villes : stabilité, rôle régional

6. Bullets de Révision Rapide

• La France s’étend par guerres, mariages, colonisation (XVIe-XVIIIe).
• Population totale croît de 16 à 28 millions (1500-1789).
• La population urbaine passe de 10% à 17,5%, croissance irrégulière.
• Dénombrements : fiscaux, paroissiaux, Vauban, Turgot, 1801.
• La croissance urbaine ralentit sous Louis XIV, reprend au XVIIIe.
• La mortalité urbaine est de 35-40‰, plus forte qu’en campagne.
• Épidémies majeures : peste, choléra, dysenterie, typhoïde, paludisme.
• Migrations : courte, moyenne, longue distance, ports, colonies.
• La fécondité est de 4-5 enfants, avec pratiques contraceptives.
• La population urbaine est féminisée, surtout dans grandes villes.
• Hausse des abandons d’enfants, mortalité infantile très élevée.
• 29% des ménages de Rouen migrent entre 1640-1789.
• Réseaux urbains : modèles pyramidaux, régionaux, résistances des petites villes.