1. Vue d'ensemble

• Étude de la relation entre cognition, émotion et prise de décision.
• Distinction entre théories classiques (émotions non impliquées) et modèles intégrant l’impact émotionnel.
• Analyse des effets des émotions, stress, regret, et influences affectives sur la prise de décision.
• Importance de la compréhension et de la gestion des émotions pour optimiser les choix.
• Approche expérimentale via tâches comme l’Iowa Gambling Task et scénarios de prise de risque.

2. Concepts clés & Éléments essentiels

• Théories classiques : émotions n’interviennent pas dans la décision.
• Cognition chaude vs. cognition froide : biaisée par émotions vs. rationnelle.
• Hypothèse des marqueurs somatiques : émotions nécessaires ou biaisées dans la décision.
• Lésion du cortex préfrontal ventromédian : préserve la mémoire, altère l’expression émotionnelle, impact sur la décision.
• Difficulté à ressentir et exprimer émotions → décisions orientées vers l’intérêt personnel.
• Iowa Gambling Task : 100 décisions, apprentissage progressif, influence physiologique via électro-conductivité.
• Marqueurs somatiques : primaires (réaction physiologique) et secondaires (anticipation émotionnelle).
• Types d’émotions : intégrales (liées au choix) et incidentes (état émotionnel au moment).
• Regret : émotion liée à la perception d’un mauvais choix, dépend de la responsabilité et de la comparaison contrefactuelle.
• Effet du regret : influence la prise de décision, rôle du cortex orbitofrontal.
• Affect positif : augmente l’aversion au risque dans enjeux moyens/forts.
• Stress : favorise décisions heuristiques, exacerbe biais.
• Tristesse vs. anxiété : influence la perception du risque, la sécurité, la poursuite de buts.
• Variations individuelles : anxiété réduit la prise de risque.
• Intelligence émotionnelle : capacité à reconnaître, comprendre, maîtriser ses émotions, influence la gestion du risque.

3. Points à Haut Rendement

• Théories classiques : émotions exclues, décisions rationnelles.
• Cognition chaud : biaisée par émotions, cognition froid : rationnelle.
• Lésion du cortex préfrontal ventromédian : altère la capacité à utiliser les marqueurs somatiques, augmente comportements à risque.
• Iowa Gambling Task : 70% de bons choix chez sujets sains, 30% chez lésés, réaction physiologique essentielle.
• Marqueurs somatiques : primaires (réaction immédiate), secondaires (anticipation future).
• Types d’émotions : intégrales (liées au choix), incidentes (état au moment).
• Regret : dépend de la responsabilité, influence la future décision.
• Affect positif : augmente l’aversion au risque dans enjeux moyens/forts.
• Stress : augmente la prise de risque, exacerbe les biais.
• Anxiété : diminue la prise de risque, influence la perception de la sécurité.
• Variations individuelles : anxiété modère la propension au risque.
• Intelligence émotionnelle : permet de réduire l’impact des émotions négatives sur la décision.

4. Tableau de Synthèse

5. Mini-Schéma (ASCII)

Prise de décision
 ├─ Théories classiques
 │   └─ Émotions non impliquées
 ├─ Cognition
 │   ├─ Chaude : biaisée
 │   └─ Froide : rationnelle
 ├─ Rôle des émotions
 │   ├─ Marqueurs somatiques
 │   │   ├─ Primaires
 │   │   └─ Secondaires
 │   ├─ Types d’émotions
 │   │   ├─ Intégrales
 │   │   └─ Incidentes
 │   ├─ Regret
 │   ├─ Affect positif
 │   ├─ Stress
 │   └─ Tristesse vs. anxiété
 └─ Facteurs individuels
     ├─ Anxiété
     └─ Intelligence émotionnelle

6. Bullets de Révision Rapide

• La théorie classique exclut le rôle des émotions dans la décision.
• La cognition chaude est biaisée par les émotions, la froide est rationnelle.
• La lésion du cortex préfrontal ventromédian altère l’utilisation des marqueurs somatiques.
• L’Iowa Gambling Task montre l’importance des réactions physiologiques dans l’apprentissage.
• Les marqueurs somatiques primaires précèdent la conscience, secondaires anticipent les conséquences.
• Le regret influence la future prise de décision, dépendant de la responsabilité.
• Un affect positif augmente l’aversion au risque dans enjeux moyens ou élevés.
• Le stress favorise la prise de décision heuristique, amplifiant les biais.
• L’anxiété diminue la propension au risque, surtout chez les sujets non anxieux.
• L’intelligence émotionnelle aide à identifier et maîtriser ses émotions, réduisant leur impact négatif.
• La capacité à ressentir et anticiper les émotions est bénéfique pour la décision.
• Les émotions incidentes (stress, tristesse, dégoût) peuvent biaiser la décision si non contrôlées.
• La gestion émotionnelle permet de réduire les biais liés aux émotions négatives.