Résumé de l'épistémologie générale

1. Vue d'ensemble

L'épistémologie étudie la nature, la genèse, la validation et les méthodes des connaissances scientifiques. Elle s'intéresse aussi à la construction du savoir dans les sciences exactes, naturelles et humaines, en tenant compte de leur contexte historique, social et culturel. Elle distingue connaissance rationnelle et empirique, analyse la progression et la remise en question des théories, et questionne la validité universelle des savoirs. La réflexion épistémologique permet d'éclairer la relation entre théorie, méthode, vérité et contexte. Elle s'inscrit dans une démarche critique face aux biais, aux idéologies et aux limites de la science.

2. Concepts clés & Éléments essentiels

• Connaissance : acte d'appréhension des données de l'expérience, compréhension ou explication scientifique (cognitio : latin).
• Gnoséologie : étude philosophique de la connaissance (Gnosis : connaissance, Logos : discours).
• Science : savoir systématisé, dérivé de scientia (latin), épistémè (grec).
• Épistémologie : théorie de la connaissance, analyse des méthodes, crises, histoire des sciences.
• Vérité : en grec Aletheia = levée du voile d'oubli, notion de dévoilement de la réalité.
• Symbole : mise en relation d’éléments hétérogènes, représentation concrète d’un concept.
• Méthodes : déduction (du général au particulier), induction (du particulier au général).
• Crises des sciences modernes : remise en question des certitudes, évolution des paradigmes.
• Objectifs de l'épistémologie : caractériser, critiquer, contextualiser et comprendre la construction des savoirs.

3. Points à Haut Rendement

• La connaissance peut être trouvée (existe déjà) ou construite (bâtie progressivement).
• La vérité en grec Aletheia implique la levée du voile d’oubli, suggérant que la vérité ne préexiste pas nécessairement.
• La distinction entre connaissance rationnelle (philosophie rationnelle) et empirique (philosophie empirique).
• La méthode déductive : du général au particulier ; induction : du particulier au général.
• La science vise à produire des savoirs valides, fiables, réfutables et pertinents.
• La genèse des connaissances dépend de leur contexte historique, social et culturel.
• La science moderne cherche un modèle universel, mais ses résultats sont toujours relatifs à leur contexte.
• La hiérarchisation des niveaux d'organisation : de la molécule à la discipline globale.
• La réductionnisme : expliquer un phénomène par ses éléments inférieurs.
• La critique des normes sociales et de la normalité : distinction entre normal et pathologique, souvent relative et contextuelle.
• La place de l’épistémologie dans la sociologie des connaissances : influence des facteurs sociaux, idéologiques, politiques.
• La conception de la science selon Kuhn : discontinuités, révolutions, paradigmes.
• La différence entre positivisme (confiance dans la méthode expérimentale) et constructivisme (faits construits par discours et représentations).
• La question de l’universalité des connaissances : validité en tout temps, en tout lieu, et ses limites.
• La critique de l’idéal de neutralité et d’objectivité absolue en science.

4. Tableau de Synthèse

5. Mini-Schéma (ASCII)

Épistémologie
 ├─ Nature de la connaissance
 │   ├─ Connaissance trouvée
 │   └─ Connaissance construite
 ├─ Méthodes
 │   ├─ Déduction
 │   └─ Induction
 ├─ Vérité
 │   └─ Aletheia (levée du voile)
 ├─ Validité
 │   ├─ Correspondance
 │   └─ Réfutabilité
 ├─ Histoire et crises
 │   └─ Paradigmes, révolutions
 └─ Approches
     ├─ Positivisme
     └─ Constructivisme

6. Bullets de Révision Rapide

• La connaissance peut être trouvée ou construite.
• La vérité grecque Aletheia implique la levée du voile d’oubli.
• La méthode déductive va du général au particulier ; inductive, du particulier au général.
• La science vise à produire des savoirs valides, fiables et réfutables.
• La genèse des connaissances dépend du contexte historique, social et culturel.
• La hiérarchie des niveaux d’organisation va de la molécule à la discipline.
• La réductionnisme explique un phénomène par ses composants inférieurs.
• La norme peut être sociale, éthique ou scientifique, souvent relative.
• Kuhn montre que les sciences évoluent par discontinuités et révolutions.
• Positivisme : confiance dans la méthode expérimentale, idéal de science objective.
• Constructivisme : connaissances comme faits construits, dépendants du langage.
• La prétendue universalité des savoirs est limitée par leur contexte.
• La critique de l’objectivité absolue souligne la situationalité du regard épistémologique.
• La sociologie des connaissances montre l’impact des facteurs sociaux et idéologiques.
• La science moderne cherche un modèle universel, mais ses résultats sont toujours relatifs.
• La réflexion épistémologique doit analyser présupposés, biais et limites des théories.