📌 L'essentiel

• La RSE est un levier stratégique pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques.
• La mobilité et le numérique sont deux domaines clés d’action pour la RSE.
• Le secteur des transports représente 31% des émissions françaises de GES en 2019.
• Le gouvernement a instauré le forfait mobilité durable, permettant jusqu’à 500 € par an pour des déplacements doux, exonérés de cotisations.
• Les 5R (Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler) s’appliquent à la mobilité et au numérique.
• La réduction d’impact nécessite une communication interne efficace et la mobilisation des collaborateurs.
• L’analyse du cycle de vie (ACV) permet d’évaluer l’impact environnemental d’un produit ou service.
• L’économie circulaire vise à prolonger la vie des matériaux, réduire les déchets, et favoriser la réparation et le réemploi.
• Les labels et référentiels (ISO 26000, Lucie, Engagé RSE) assurent la conformité aux standards sociaux et environnementaux.
• Le numérique comporte des enjeux humains, environnementaux, politiques et liés à la dépendance aux matières premières.

📖 Concepts clés

RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises, stratégie intégrant préoccupations sociales, environnementales et économiques dans la gestion.

Forfait mobilité durable : dispositif incitatif permettant aux salariés d’utiliser des modes de déplacement plus durables avec exemption de cotisations sociales jusqu’à 500 € par an.

5R : principes pour minimiser l’impact environnemental — Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler.

Empreinte carbone : valeur quantifiant la quantité de gaz à effet de serre émise par une activité, un produit ou un service.

ACV : Analyse du Cycle de Vie, méthode d’évaluation globale de l’impact environnemental d’un produit depuis sa conception jusqu’à sa fin de vie.

Économie circulaire : modèle économique visant à réduire l’épuisement des ressources en favorisant l’éco-conception, la réutilisation, la réparation et le recyclage.

Labels et référentiels : certifications officielles attestant du respect de critères sociaux, environnementaux et de gouvernance.

📐 Formules et lois

Empreinte carbone mondiale : La contribution du numérique est estimée à 3,8 % des émissions mondiales, avec 80 % liées aux équipements électroniques.

ISO 26000 : norme internationale qui définit les principes de la responsabilité sociétale, notamment la transparence, le respect des lois, et l’éthique.

Principes de l’ACV : quantifier et analyser flux entrants et sortants, identifier les étapes les plus impactantes, chercher à réduire les émissions et optimiser l’utilisation des ressources.

L’économie circulaire : encourager l’éco-conception et la réutilisation afin d’éviter la production de déchets et de réduire la dépendance aux matières premières.

🔍 Méthodes

1. Réaliser l’ACV selon la norme ISO 14040 pour évaluer l’impact environnemental d’un produit ou service.
2. Appliquer les 5R dans la gestion de la mobilité et du numérique : identifier ce qu’il faut refuser, réduire, réutiliser, réparer et recycler.
3. Organiser des formations internes pour sensibiliser et mobiliser les collaborateurs.
4. Collaborer avec des partenaires et experts (associations, collectivités, laboratoires) pour co-construire une démarche durable.
5. Communiquer régulièrement en interne pour fédérer l’engagement et valoriser les actions RSE.
6. Intégrer des référentiels comme ISO 26000, labels environnementaux pour structurer la démarche.

💡 Exemples

• Mise en place d’un forfait mobilité durable, permettant aux salariés d’utiliser des modes de transport durables jusqu’à 500 € par an, exonérés de charges sociales.
• Organisation de campagnes de sensibilisation et de formation à la mobilité douce pour les employés.
• Partenariat avec des associations, comme la Maison du Vélo, pour encourager le recours au vélo et organiser des ateliers de réparation.

⚠️ Pièges

• Confusion entre impact direct et impact indirect lors de l’évaluation ACV, menant à une sous-estimation ou surestimation des impacts.
• Utilisation superficielle des labels sans réelle reconnaissance institutionnelle ou contrôle rigoureux.
• Méconnaissance ou sous-application des principes des 5R dans la stratégie opérationnelle.
• Résistance au changement due à des obstacles juridiques, techniques ou psychologiques.
• Données incomplètes ou inexactes compromettant la fiabilité du calcul de l’empreinte carbone.

Note : Cette fiche synthétise les éléments clés pour maîtriser les enjeux de la RSE appliquée à la mobilité et au numérique, en intégrant les concepts, méthodes, exemples et pièges principaux à connaître.