Processus de Synthèse Protéique

25 novembre 2025

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Synthèse rapide

  • L'ADN code l'information génétique via l'enchaînement de nucléotides.
  • La transcription convertit l'ADN en ARN pré-messager.
  • La maturation de l'ARN pré-messager par épissage permet d'obtenir l'ARNm mature.
  • La traduction transforme l'ARNm en protéines via les codons, avec l'aide des ribosomes.
  • La synthèse protéique comporte trois étapes : initiation, elongation, terminaison.
  • Le code génétique est universel, redondant, et basé sur des triplets de nucléotides.
  • La mutation d'un gène (ex : mucoviscidose, drépanocytose) modifie le phénotype.

Concepts et définitions

  • Gène : segment d'ADN codant pour une information spécifique.
  • Génotype : ensemble des allèles d’un individu.
  • Phénotype : ensemble des caractères observables.
  • ADN : acide désoxyribonucléique, molécule support de l’information génétique.
  • ARN : acide ribonucléique, intermédiaire entre ADN et protéines.
  • Codon : triplet de nucléotides codant pour un acide aminé.
  • Code génétique : correspondance entre codons et acides aminés.
  • Ribosome : organite chargé de la traduction des ARNm en protéines.
  • Mutations : modifications d’un gène, pouvant entraîner des maladies génétiques.

Formules, lois, principes

  • Le code génétique est universel : identique chez tous les êtres vivants.
  • Redondance du code : plusieurs codons peuvent coder pour un même acide aminé.
  • Transcription : ADN → ARN pré-messager, étape en trois phases :
    • Initiation : fixation de l’ARN polymérase.
    • Élongation : assemblage des nucléotides complémentaires.
    • Terminaison : libération de l’ARN pré-messager.
  • Traduction : ARN messager → protéine, processus en trois phases :
    • Initiation : fixation du ribosome sur l’ARN.
    • Élongation : ajout successif des acides aminés.
    • Terminaison : libération du polypeptide.

Méthodes et procédures

  1. Identifier la séquence d’un gène dans l’ADN.
  2. Transcrire ce gène en ARN pré-messager par ARN polymérase.
  3. Maturer l’ARN pré-messager par épissage pour obtenir l’ARNm.
  4. Traduire l’ARNm en protéine via le ribosome et le code génétique.
  5. Observer l’expression phénotypique selon les modifications du génotype.

Exemples illustratifs

  • Mucoviscidose : mutation sur le gène CFTR entraîne la production d’une protéine non fonctionnelle, modifiant le phénotype.
  • Drépanocytose : substitution d’un nucléotide dans la chaîne bêta de l’hémoglobine modifie la structure de la protéine, affectant la forme des globules rouges.
  • Transgénèse : insertion d’un gène d’un organisme à un autre, illustrant le code génétique universel.

Pièges et points d'attention

  • Confondre transcription et traduction.
  • Oublier que la chromatine doit être décondensée pour que l’ADN soit transcrit.
  • Négliger que l’épissage peut être alternatif, produisant plusieurs ARNm à partir d’un même gène.
  • Se rappeler que le code génétique est redondant mais pas ambigu.
  • Faute courante : méconnaître la différence entre génotype et phénotype.

Glossaire

  • Allèles : différentes versions d’un même gène.
  • Codon d’initiation : AUG, qui marque le début de la traduction.
  • Codon STOP : codons qui arrêtent la synthèse protéique.
  • Exons : parties codantes de l’ARN pré-messager conservées après épissage.
  • Introns : parties non codantes éliminées lors de la maturation.
  • Mutations : modifications de la séquence génétique.
  • Ribosomes : organites synthétisant les protéines à partir de l’ARNm.