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Révolte contre-révolutionnaire 1793

16 décembre 2025

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1. Vue d'ensemble

  • Sujet : Révolte contre-révolutionnaire en 1793, principalement en Vendée, et évolution politique de la Révolution française.
  • Contexte : Mort du roi, montée de la rébellion rurale, insurrection vendéenne, crise politique à Paris.
  • Importance : Transition de la Révolution vers la Terreur, organisation de la répression, puis chute de Robespierre.
  • Idées clés : Soulèvements vendéens, division politique à Paris, mise en place de la Terreur, répression, fin de la Terreur avec Thermidor.

2. Concepts clés & Éléments essentiels

  • Soulèvement vendéen : désigne la révolte dans l’Ouest, principalement rurale, réaction anti-révolutionnaire, début en mars 1793.
  • Décret du 24 février 1793 : levée en masse, déclenchement de la révolte armée.
  • Insurrections locales : Cholet (14 mars), extension rapide jusqu’à la Sarthe, Deux-Sèvres, Loire inférieure.
  • Basculement : 29 juin 1793, échec des insurgés à Nantes, organisation en armées, chefs nobles ou roturiers, armée « catholique et royale ».
  • Insurrections régionales : Pas de Calais, Ariège, Lozère, mouvement fédéraliste.
  • Camps révo : division extrême, politisation, peuple sans-culottes, majorité petits patrons, artisans, commerçants.
  • Sans-culottes : majoritaires à Paris, participation politique, revendications contre aristocratie et inégalités.
  • Radicalisation : février 1793, mouvement « enragé », attaques contre boulangeries, création du comité central révo (1er avril).
  • Convention : assemblée souveraine, élargie, 750 membres, majorité jacobine, division entre girondins (20%) et montagnards (1/3).
  • Éviction des girondins : 2 juin 1793, domination montagnarde, contrôle du Comité de salut public.
  • Rébellions fédéralistes : Marseille, Lyon, Normandie, Bordeaux, Franche-Comté, remise en cause de l’indivisibilité.
  • Répression : tribunaux révolutionnaires, commissions militaires, comités de surveillance, lois des suspects (17 septembre 1793).
  • Comité de salut public : 9 membres, Robespierre (nommé 12 juillet 1793), rôle de direction, mesures exceptionnelles.
  • La Terreur : levée en masse (23 août 1793), arrestations, épuration, guerre contre les monarchies coalisées, victoire à Toulon (19 décembre 1793).
  • Coût humain : 200 000 victimes en Vendée, 17 000 condamnés à mort, 20 000 exécutions sommaires.
  • Fin de la Terreur : 9 thermidor 1794, chute de Robespierre, image de la « légende noire ».

3. Points à Haut Rendement

  • Décret de levée en masse : 24 février 1793, mobilisation générale.
  • Insurrections : Cholet (14 mars), extension jusqu’en mai 1793, échec à Nantes (29 juin).
  • Armée catholique et royale : insurrection vendéenne organisée, chefs nobles ou roturiers.
  • Révoltes fédéralistes : Marseille, Lyon, Normandie, Bordeaux, Franche-Comté, abandonnent ports aux Anglais (27 août).
  • Convention : 750 députés, majorité jacobine, division girondins (20%) vs montagnards (1/3).
  • Éviction girondins : 2 juin 1793, domination montagnarde.
  • Répression : tribunaux révolutionnaires, commissions militaires, lois des suspects (17 septembre 1793).
  • Robespierre : nommé au Comité de salut public (12 juillet 1793), rôle central dans la Terreur.
  • La Terreur : 17 septembre 1793 loi des suspects, arrestations massives, épuration, guerre extérieure.
  • Victoires militaires : Toulon (19 décembre 1793), Dunkerque (8 septembre 1794), reprise de Toulon.
  • Coût humain : 200 000 victimes vendéennes, 17 000 morts par guillotine, 20 000 exécutions sommaires.
  • Thermidor : 9 juillet 1794, chute de Robespierre, fin de la Terreur, création d’une légende.

4. Tableau de Synthèse

ConceptPoints ClésNotes
Soulèvement vendéenDébut mars 1793, extension rapide, armée « catholique et royale »Insurrection rurale contre-révolutionnaire
Décret de levée en masse24 février 1793, mobilisation généraleDéclenchement des révoltes armées
Insurrections régionalesCholet, Nantes, Pas de Calais, Lyon, Normandie, BordeauxÉchec à Nantes (29 juin), révoltes fédéralistes
Camps révoDivision extrême, politisation, majorité petits patronsMobilisation extrême, division politique
Sans-culottesMajoritaires à Paris, revendications sociales, participation politiqueRadicalisation, mouvement « enragé »
Convention750 membres, majorité jacobine, division girondins/montagnardsÉviction girondins (2 juin 1793)
Rébellions fédéralistesMarseille, Lyon, Normandie, Bordeaux, Franche-ComtéRemise en cause de l’unité républicaine
RépressionTribunaux révolutionnaires, lois des suspects (17 sept 1793)Élimination des opposants, épuration
RobespierreNomination au Comité (12 juillet 1793), chef de la TerreurCentralisation, mesures exceptionnelles
La Terreur17 septembre 1793 loi des suspects, arrestations massivesGuerre extérieure, répression, coût humain
Victoires militairesToulon (19 déc 1793), Dunkerque (8 sept 1794)Recul des ennemis, stabilisation militaire
Fin de la Terreur9 thermidor 1794, chute de RobespierreFin de la dictature, début de la réconciliation

5. Mini-Schéma (ASCII)

Révolte contre-révolutionnaire 1793
 ├─ Soulèvements vendéens
 │   └─ Début mars, extension, échec Nantes
 ├─ Insurrections régionales
 │   └─ Lyon, Marseille, Normandie, Bordeaux
 ├─ Organisation répressive
 │   └─ Tribunaux, lois des suspects, comités
 ├─ Montée en puissance de Robespierre
 │   └─ Nomination, mesures de la Terreur
 └─ Fin de la Terreur
     └─ 9 thermidor, chute Robespierre

6. Bullets de Révision Rapide

  • La Vendée débute en mars 1793 avec une révolte rurale.
  • Décret de levée en masse : 24 février 1793.
  • Cholet tombe le 14 mars, extension rapide jusqu’en mai.
  • La révolte vendéenne s’organise en armées, souvent nobles ou roturiers.
  • Échec à Nantes, 29 juin 1793, basculement dans la contre-révolution.
  • Insurrections fédéralistes : Marseille, Lyon, Normandie, Bordeaux.
  • La Convention se divise entre girondins et montagnards, éviction juin 1793.
  • La répression s’intensifie avec tribunaux et lois des suspects.
  • Robespierre devient chef du Comité de salut public en juillet 1793.
  • La Terreur : arrestations massives, loi des suspects, guerre extérieure.
  • Victoire à Toulon en décembre 1793, recul des monarchies coalisées.
  • Coût humain : environ 200 000 victimes en Vendée, 17 000 morts par guillotine.
  • Thermidor : 9 juillet 1794, chute de Robespierre, fin de la Terreur.

Révolte contre-révolutionnaire 1793

Fiche de révision

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Fiche de révision : La Révolte contre-révolutionnaire en 1793 et la période de la Terreur

1. 📌 L'essentiel

  • révolte vendéenne débute en 1793, réaction contre la Révolution, principalement rurale et religieuse.
  • Décret de levée en masse du 24 février 1793 mobilise la population pour la guerre civile.
  • Insurrections majeures : Cholet (14 mars), Nantes (échec 29 juin), extension dans l’Ouest.
  • Organisation des insurgés en armées « catholique et royale » avec chefs nobles ou roturiers.
  • La Convention se divise entre girondins (20%) et montagnards (1/3), éviction des girondins en juin 1793.
  • Montée en puissance de Robespierre, chef du Comité de salut public, début de la Terreur en septembre 1793.
  • La Terreur : lois des suspects, arrestations massives, guerre contre les monarchies coalisées.
  • Victoires militaires : Toulon (19 décembre 1793), Dunkerque (8 septembre 1794).
  • Fin de la Terreur : chute de Robespierre le 9 thermidor 1794, début d’une période plus modérée.

2. 🧩 Structures & Composants clés

  • Révolte vendéenne — insurrection rurale contre-révolutionnaire, organisée en armées.
  • Décret de levée en masse (24 février 1793) — mobilisation générale pour la guerre civile.
  • Convention nationale — assemblée souveraine, majorité jacobine, division girondins/montagnards.
  • Robespierre — leader de la Terreur, chef du Comité de salut public.
  • Lois des suspects (17 septembre 1793) — législation répressive contre les opposants.
  • Armée « catholique et royale » — insurgés organisés, souvent nobles ou roturiers.
  • Révoltes fédéralistes — mouvements régionaux à Marseille, Lyon, Normandie, Bordeaux.
  • La Terreur — période de répression, arrestations, épuration, guerre extérieure.

3. 🔬 Fonctions, Mécanismes & Relations

  • La levée en masse déclenche la mobilisation générale pour réprimer la révolte vendéenne.
  • La révolte vendéenne s’organise en armées, souvent sous commandement local, avec un fort aspect religieux et royaliste.
  • La Convention, divisée, évince les girondins pour renforcer la majorité montagnarde.
  • Robespierre centralise le pouvoir via le Comité de salut public, dirige la Terreur.
  • La loi des suspects permet d’arrêter toute opposition, alimentant la violence.
  • La répression s’appuie sur tribunaux révolutionnaires, commissions militaires, lois.
  • La victoire à Toulon en décembre 1793 marque un tournant militaire favorable.
  • La chute de Robespierre en juillet 1794 met fin à la Terreur, amorçant une période plus modérée.

4. Tableau comparatif

ÉlémentCaractéristiques clésNotes / Différences
Révolte vendéenneInsurrection rurale, réaction anti-révolutionnaire, armée organiséeDébut mars 1793, échec Nantes (29 juin)
Décret de levée en masseMobilisation générale, 24 février 1793Déclenchement de la guerre civile
Insurrections régionalesLyon, Marseille, Normandie, BordeauxRévoltes fédéralistes, parfois réprimées
La Convention750 députés, majorité jacobine, division girondins/montagnardsÉviction girondins 2 juin 1793
RobespierreChef du Comité de salut public, dirige la TerreurNomination 12 juillet 1793, chute 9 thermidor 1794
La TerreurLois des suspects, arrestations massives, guerre extérieure17 septembre 1793, coût humain élevé
Victoires militairesToulon (19 déc 1793), Dunkerque (8 sept 1794)Recul des monarchies coalisées

5. 🗂️ Diagramme Hiérarchique (ASCII)

Révolution française 1793
 ├─ Révolte vendéenne
 │    ├─ Début mars 1793
 │    └─ Armée catholique et royale
 ├─ Insurrections régionales
 │    ├─ Lyon, Marseille, Normandie, Bordeaux
 │    └─ Révoltes fédéralistes
 ├─ Organisation politique
 │    ├─ Convention nationale
 │    │    ├─ Majorité jacobine
 │    │    └─ Division girondins/montagnards
 │    └─ Robespierre et Comité de salut public
 └─ La Terreur
      ├─ Lois des suspects
      ├─ Arrestations et épuration
      └─ Victoires militaires

6. ⚠️ Pièges & Confusions fréquentes

  • Confondre la révolte vendéenne avec les insurrections fédéralistes régionales.
  • Confusion entre la période de la Terreur et la Révolution en général.
  • Termes « girondins » et « montagnards » souvent mal différenciés.
  • Sous-estimer le rôle de Robespierre dans la mise en place de la Terreur.
  • Croire que la répression est uniquement militaire, oublier la législation (lois des suspects).
  • Confondre la chute de Robespierre (9 thermidor) avec la fin de la Révolution.
  • Oublier que la révolte vendéenne coûte environ 200 000 victimes.
  • Confusion entre la période de la Terreur et la Révolution thermidorienne.

7. ✅ Checklist Examen Final

  • Connaître le contexte de la révolte vendéenne (date, causes, acteurs).
  • Maîtriser le décret de levée en masse du 24 février 1793.
  • Identifier les principales insurrections régionales et leur évolution.
  • Comprendre la division politique à la Convention et l’éviction des girondins.
  • Expliquer le rôle de Robespierre et la mise en place de la Terreur.
  • Décrire les lois des suspects et la répression.
  • Citer les victoires militaires majeures (Toulon, Dunkerque).
  • Évaluer le coût humain de la répression.
  • Savoir la date de la chute de Robespierre (9 thermidor 1794).
  • Assimiler la fin de la Terreur et ses conséquences politiques.

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