📌 L'essentiel

• La crise écologique résulte d’un dérèglement des relations entre êtres vivants et milieu.
• La biosphère est un système complexe interconnecté entre lithosphère, hydrosphère et atmosphère.
• Plusieurs limites planétaires ont été franchies, menaçant la stabilité de la Terre.
• Les activités humaines, notamment via l’économie linéaire, accélèrent ces transformations néfastes.
• Le réchauffement climatique est principalement dû à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine humaine.
• La neutralité carbone consiste à équilibrer émissions et absorptions pour limiter le réchauffement.
• La résilience et l’adaptation déterminent la capacité des sociétés à faire face aux changements.
• La théorie du Donut propose un espace de développement soutenable, entre seuils sociaux et environnementaux.
• La dégradation de la biodiversité impacte la santé humaine, la stabilité des écosystèmes, et les services écosystémiques.
• La croissance économique exponentielle est incompatible avec la durabilité écologique.

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📖 Concepts clés

Habitabilité : Capacité d’un espace à permettre la vie dans de bonnes conditions, dépendante de la disponibilité des ressources et de l’environnement.

Crise écologique : Dérèglement global des relations entre êtres vivants et leur milieu, provoquant dégradation et instabilités.

Biosphère : Ensemble des êtres vivants interagissant avec la lithosphère, hydrosphère et atmosphère, formant la zone de vie de la planète.

Zone critique : Interface fragile où toutes les interactions vivantes et les processus de régulation ont lieu.

Limites planétaires : Seuils de contrôle de la stabilité du système Terre, certains étant actuellement dépassés (climat, biosphère, cycles).

Effet de serre : Phénomène naturel de réchauffement de l’atmosphère grâce à certains gaz, amplifié par l’activité humaine.

Empreinte écologique : Surface biologique nécessaire pour produire les ressources consommées et absorber les déchets générés par une population ou un individu.

Neutralité carbone : Équilibre entre émissions de GES et leur absorption atmosphérique afin de limiter le réchauffement.

Résilience : Capacité d’un système à résister à un choc, à s’adapter et à se relever après une perturbation.

Revue du Donut : Cadre combinant exigences sociales (plancher social) et limites environnementales (plafond écologique).

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📐 Formules et lois

Effet de serre naturel : Absorption infrarouge par GES permettant de maintenir une température moyenne de +15°C sur la Terre.

$$ T_{moyenne} \approx -18°C + \text{effet de serre naturel} $$

Réchauffement mondial : +1,5°C depuis l’ère pré-industrielle, mesuré par rapport à la période 1850-1900.

$$ \Delta T \approx +1.5°C $$

Budget carbone : Quantité maximale d’émissions pour limiter le réchauffement à un seuil donné (ex : 585 Gt pour +1,7°C).

$$ \text{Budget carbone} = \text{capacité biocapacité} - \text{émissions passées} $$

Hypothèse de points de bascule : Seuils critiques (ex : déstabilisation du permafrost ou effondrement de la calotte glaciaire) au-delà desquels le changement devient irréversible.

Relation de rétroaction : $ R(t) = f(E(t), C(t)) $ où une variation d’un paramètre influence l’autre, pouvant augmenter la progression (amplification).

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🔍 Méthodes

1. Analyse du cycle de vie (ACV) : Évaluer impacts environnementaux dès l’extraction jusqu’à la fin de vie d’un produit ou d’un service.

2. Évaluation des limites planétaires : Utiliser des indicateurs (biodiversité, cycle du phosphore, budget carbone) pour vérifier si un paramètre dépasse le seuil critique.

3. Calcul de l’empreinte écologique : Comparer la consommation humaine à la biocapacité de la planète, exprimée en hectares globaux.

4. Projection des scénarios SSP : Modéliser l’évolution climatique et socio-économique selon différents futurs (RCP, SSP).

5. Mesure des émissions carbone : Utiliser méthodes comme EDGAR ou GCP, selon le secteur, pour quantifier CO₂, GES, changements d’usages.

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💡 Exemples

• La déforestation en Amazonie réduit la capacité de puits de carbone, favorisant le réchauffement global.
• La conversion des terres et la hausse du CO₂ entraînent l’acidification des océans, affectant la biodiversité marine.
• Le scénario SSP5 évoque une forte dépendance aux énergies fossiles, menant à un réchauffement jusqu’à +2,75°C en 2100.

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⚠️ Pièges

• Confondre une limite planétaire dépassée avec une frontière fixe ; il s’agit d’un seuil dynamique.
• Sous-estimer l’impact des rétroactions (ex : fonte de la banquise) qui amplifient le changement climatique.
• Négliger l’importance des actions locales dans la gouvernance écologique mondiale.
• Résumer la crise uniquement au changement climatique sans intégrer la biodiversité ou l’épuisement des ressources.

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📊 Synthèse comparative

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✅ Checklist examen

• Connaître les limites planétaires et leur état actuel.
• Expliquer les concepts d’effet de serre, empreinte écologique, résilience.
• Maîtriser la formule du budget carbone et ses enjeux.
• Savoir analyser un scénario SSP ou RCP.
• Identifier les risques liés aux points de bascule et rétroactions.
• Reconnaître l’impact de la dégradation de la biodiversité.
• Connaître la théorie du Donut et ses applications pratiques.

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Synthèse rapide

• La crise écologique est due à un dérèglement des relations entre la biosphère et l’activité humaine.
• La biosphère constitue un système interdépendant et fragile.
• Plusieurs limites planétaires sont dépassées, menaçant la stabilité de la Terre.
• L’économie linéaire et la croissance exponentielle sont insoutenables écologiquement.
• Les stratégies de neutralité carbone, résilience et la revue du Donut sont essentielles pour le développement soutenable.
• La biodiversité en déclin, si elle n’est pas protégée, aggrave la crise.
• La compréhension des seuils, rétroactions et scénarios futurs est cruciale pour agir efficacement.