Principes et Techniques en Bactériologie Clinique

27 novembre 2025

Crée tes propres fiches en 30 secondes

Colle ton cours, Revizly le transforme en résumé, fiches, flashcards et QCM.

Commencer gratuitement

Synthèse rapide

  • Les bactéries sont des organismes procaryotes unicellulaires, pouvant être saprophytes ou pathogènes.
  • La coloration de Gram permet de distinguer deux types d’enveloppe cellulaire : Gram + violette et Gram - rose.
  • La mise en culture et l’identification (macro et microscopique) sont essentielles pour cibler le traitement.
  • L’antibiogramme détermine la sensibilité d’une bactérie à un antibiotique en mesurant la zone d’inhibition.
  • La résistance aux antibiotiques peut être naturelle ou acquise, favorisée par un usage massif et inadapté.
  • La lutte contre la résistance nécessite un bon usage et la prévention des transmissions croisées.

Concepts et définitions

  • Procaryote : organisme vivant unicellulaire sans noyau défini.
  • Enveloppe de Gram : distinction des bactéries selon leur paroi ; Gram + à paroi épaisse, Gram - à paroi mince.
  • Antibiogramme : test in vitro qui mesure la sensibilité d’une bactérie à divers antibiotiques.
  • Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) : plus faible concentration d’un antibiotique qui inhibe toute croissance bactérienne.
  • Résistance naturelle : résistance caractéristique d’une espèce, stable, héréditaire.
  • Résistance acquise : résistance spécifique à certaines souches, supportée par des éléments génétiques comme plasmides.

Formules, lois, principes

  • La CMI est déterminée par la relation entre le diamètre d’inhibition et la niveau de concentration d’antibiotique.
  • La sensibilité d’une souche à un antibiotique se classe en : SENSIBLE, INTERMEDIAIRE, RESISTANT.
  • La coloration de Gram distingue les bactéries selon leur enveloppe : $(Gram +)$ violette, $(Gram -)$ rose.
  • La sélection de résistances s’accroît avec l’usage massif et le mauvais déroulement d’un traitement.

Méthodes et procédures

  1. Prélèvement : avant antibiothérapie, matériel stérile, identification claire, règle d’asepsie.
  2. Examen macroscopique : aspect, odeur, consistance.
  3. Examen direct : coloration Gram, forme, groupement, mobilité.
  4. Culture : incubation 24h, milieux adaptés.
  5. Identification bactérienne : tests biochimiques, galeries, microscopie.
  6. Antibiogramme : mise en culture, diffusion sur gélose, mesure du diamètre d’inhibition, calcul de la CMI.
  7. Interprétation : sensibilité (S, I, R) basée sur la zone d’inhibition.

Exemples illustratifs

  • Staphylococcus aureus : infections cutanées, septiques.
  • Escherichia coli : infections urinaires, diarrhées.
  • Neisseria meningitidis : méningite.
  • Pseudomonas aeruginosa : infections nosocomiales, souvent multi résistantes.

Pièges et points d’attention

  • Confusion entre résistance naturelle et acquise.
  • Mauvaise interprétation du diamètre d’inhibition.
  • Non respect des étapes d’asepsie ou de prélèvement.
  • Usage inapproprié des antibiotiques : dosage, durée, choix.
  • Sous-estimer la transmission croisée ou la diffusion des résistances.

Glossaire

  • Bactérie : organisme procaryote unicellulaire.
  • Coloration Gram : technique de coloration différenciant selon la paroi bactérienne.
  • Antibiogramme : test évaluant la sensibilité bactérienne.
  • CMI : concentration minimale inhibitrice.
  • Résistance : capacité d’une bactérie à survivre malgré la présence d’un antibiotique.