Réadaptation et participation en handicap

30 novembre 2025

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Synthèse rapide

  • La réadaptation a pour but d’optimiser la participation et l’autonomie des personnes en situation de handicap, via une approche multidisciplinaire.
  • Le cadre de référence de la CIF repose sur les notions de fonctions, activités, participation, environnement.
  • La paralysie cérébrale et les maladies neuromusculaires sont des pathologies majeures à traiter précocement.
  • La prise en charge doit être individualisée, intégrant l’âge, le contexte familial et développemental.
  • La coordination entre acteurs du secteur sanitaire, médico-social et éducatif est essentielle.
  • La plasticité cérébrale et le développement neuropsychomoteur guident les interventions précoces.
  • La classification des troubles moteurs, spécifiques, et des comorbidités permet un diagnostic précis.
  • Les outils d’évaluation (neuropsychologiques, sensoriels, moteurs) guident la réadaptation.
  • La prévention des complications (douleurs, déformations, troubles sphinctériens) est prioritaire.
  • La maltraitance et la vulnérabilité doivent être constamment surveillées.

Concepts et définitions

  • Readaptation : ensemble d’interventions visant à compenser ou récupérer des fonctions pour permettre la participation.
  • CIF (Classification Internationale du Fonctionnement) : cadre méthodologique basé sur fonctions, activités, participation.
  • Polyhandicap : combinaison de déficiences mentales graves et de troubles moteurs graves, irréversibles.
  • Troubles moteurs : notamment paralysie cérébrale, maladies neuromusculaires, ataxies, TDC.
  • Trajectoire neurodéveloppementale : évolution cognitive, motrice et affective selon l’âge et contexte.

Formules, lois, principes

  • La plasticité cérébrale permet un potentiel d’adaptation maximal en intervention précoce.
  • La classification GMFCS, MACS, CFCS, EDACS codifient le niveau de dépendance.
  • La réadaptation doit suivre un cadre systémique passant par évaluation, objectif, intervention.
  • La prise en charge doit respecter la méthode active, individualisée, et collaborative avec la famille.
  • La démarche de diagnostic doit respecter la règle des 4 critères pour TDC dans DSM-5.
  • La prévention des complications inclut la gestion de la douleur, des déformations, la protection orthopédique.

Méthodes et procédures

  1. Dépistage précoce par observation et questionnaires (ex. signes d’appel).
  2. Évaluation pluridisciplinaire comprenant: neuropsychologie, sensoriel, moteur.
  3. Utilisation d’outils standardisés (ex. PEP-3, ECP, WISC).
  4. Diagnostic différentiel basé sur classification, topographie, sévérité.
  5. Élaboration du projet personnalisé, ciblé sur capacités et potentialités.
  6. Intervention multidisciplinaire adaptée à l’âge (0-20 ans) et contexte.
  7. Réévaluation régulière, annuelle ou à chaque étape clef.
  8. Prévention primaire et secondaire des complications.

Exemples illustratifs

  • Accompagnement d’un enfant avec paralysie cérébrale bilatérale, suivi kinésithérapique, orthophonique, psychologique, en SESSAD.
  • Évaluation neuropsychologique d’un enfant avec TDC révélant difficultés visuo-spatiales, attentionnelles.
  • Mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique pour une maladie neuromusculaire évolutive (ex. DMD).

Pièges et points d'attention

  • Confusion entre retard de développement et TND ; précocité essentielle.
  • Sous-estimation de la plasticité cérébrale en retardant la prise en charge.
  • Risque de maltraitance ou d’abandon en vulnérabilité élevée.
  • Erreur fréquente : interprétation exclusive des déficiences physiques sans considération de participation.
  • Sur-diagnostic ou sous-diagnostic liés à outils inadéquats ou non standardisés.
  • Important de différencier diagnostic médical, développemental, et social.

Glossaire

  • TDC : Troubles du développement de la coordination.
  • GMFCS : Classification de la fonction motrice.
  • MACS : Capacité manuelle.
  • CFCS : Capacité de communication.
  • EDACS : Capacité à manger et boire.
  • TDM : Troubles du développement moteur.
  • Polyhandicap : déficience mentale grave + déficience motrice grave.
  • Neuroplasticité : capacité du cerveau à se modifier en réponse à l’apprentissage ou à une stimulation.
  • Vulnérabilité : risque accru de maltraitance ou d’abandon.