📌 L'essentiel

• La phase précontractuelle inclut négociations, pourparlers et rupture, encadrées par la loi.
• La liberté de négocier et de rompre est limitée par l’obligation de bonne foi.
• La rupture abusive peut entraîner des sanctions ou une réparation du préjudice.
• La formation du contrat nécessite un accord de volontés, avec échange d’offres et d’acceptations.
• La validité du contrat dépend du consentement, de la capacité et du contenu licite.
• Les clauses particulières (réserve de propriété, pénale, confidentialité, etc.) organisent l’exécution.
• La force obligatoire impose une exécution conformément aux termes du contrat.

📖 Concepts clés

Négociations précontractuelles : échanges visant à conclure un contrat, comprenant pourparlers et négociations formelles.
Rupture abusive : rupture des négociations sans motif légitime, en violation de l’obligation de bonne foi.
Bonne foi : principe qui oblige les parties à agir honnêtement et loyalement durant la négociation.
Contrat valide : accord de volontés synallagmatique, avec capacité juridique et contenu licite.
Nullité relative : annulation d’un contrat si vice du consentement ou incapacité, sauf exception.

📐 Formules et lois

Article 1102 du Code civil : La liberté de contracter ou de ne pas contracter doit respecter l’ordre public.
Article 1112 du Code civil : Formation du contrat par accord de volontés, consensus.
Article 1112-1 : Obligation d’information précontractuelle ; conditions : importance de l’information, connaissance par la partie, ignorance de la partie informée.
Rupture abusive : Commet une faute si elle n’est pas justifiée par un motif légitime, en violant la bonne foi, ou si elle se révèle brutale, inattendue, ou cause de frais importants.

🔍 Méthodes

1. Vérifier si des négociations sont en cours (échanges, devis, plans).
2. Analyser le stade d’avancement et la liberté de rompre.
3. Confronter la rupture avec la jurisprudence sur la brutalité, les attentes légitimes, et les frais engagés.
4. En cas d’abus, envisager une action en justice pour réparation.
5. Vérifier la validité du contrat : accord clair, capacité, absence de vice du consentement.
6. Identifier les clauses particulières pour l’exécution (réserve de propriété, pénale, confidientialité, etc.).

💡 Exemples

• Rupture brutale d’une négociation avec un fournisseur proche de la signature, risque de condamnation pour abus.
• Annulation tardive d’un contrat de commande sans motif légitime : possible violation de l’obligation de bonne foi.
• Contrat conclu par échange d’offres et acceptation expresse ou tacite, avec phase de négociation achevée.

⚠️ Pièges

• Confondre négociations en cours et négociation close ou conclue.
• Négliger l’obligation de bonne foi, pouvant entraîner des sanctions.
• Surévaluer la portée d’un simple échange de documents ou de l’absence de signature pour valider ou invalider une négociation.
• Ignorer l’étape d’analyse de l’état d’avancement des négociations.
• Oublier d’évaluer si la rupture comporte des éléments de brutalité, priorité ou frais importants.

📊 Synthèse comparative

✅ Checklist examen

• Maîtriser la définition et la réglementation des négociations précontractuelles.
• Identifier quand une rupture constitue une rupture abusive.
• Connaître les clauses particulières (réserve de propriété, pénale, confidentialité).
• Appliquer la réglementation et la jurisprudence sur la bonne foi et la formation du contrat.
• Analyser une situation concrète pour déterminer si la rupture est abusive ou légitime.

Synthèse rapide

• La phase précontractuelle comprend négociations, pourparlers et ruptures, encadrées par le droit.
• La liberté de négocier et de rompre doit respecter la bonne foi.
• La rupture abusive est sanctionnée, la formation du contrat repose sur l’accord de volontés.
• La validité du contrat dépend de la capacité, du consentement, et du contenu licite.
• Les clauses particulières organisent l’exécution du contrat.
• La force obligatoire garantit la conformité à l’accord.